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Darkan Lupu

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Darkan Lupu
Messages : 27
Date d'inscription : 30/08/2014
Darkan Lupu
MessageSujet: Darkan Lupu Darkan Lupu EmptySam 30 Aoû - 0:54

     
     

     

     
     
Darkan Lupu

     
- La Chasse avant le Clan, le Clan avant le Loup-


     
Identité

     

Nom :Lupu
   ✥ Prénom : Darkan
   ✥ Street name : écrire ici
   ✥ Groupe : Vampire, Seigneur de la Chasse de Brancia
   ✥ Âge :  577 ans
   ✥ Date de Naissance :  1636 (hé oui je suis plus vieux que Constantin bien qu'on situe mon année de naissance en 1641 mais il y a une raison très simple à cela et vous la découvrirez peut-être dans ce vieux grimoire) Je suis mort à 19 ans dans une ruelle d'Alexandrie.
   ✥ Lieu de Naissance : Chișinău capitale de la Moldavie
   ✥ État Civil : célibataire pour le moment
   ✥ Emploi : Prince à la mort de mon frère et après la "disparition" de mon infant
   ✥ Maître/Sire/Tuteur : Inconnu jusqu'à présent
   ✥ Esclave/Infant/Disciple : Constantin Basarab et bien d'autres membres de sa Chasse
   ✥ Religion : le code des Anciens
   ✥ Lieu de Résidence : Forteresse de Brancia
   ✥ Armes : tout l'équipement d'un Voïvod du XVième siècle
   ✥ Autre :  On ignore qui est son Sire mais une rumeur circule selon laquelle il serait un des Anciens
   ✥Avatar:  Travis Fimmel


     
   
Physique

     


      Comme la majorité des Lupu, je suis blond et j'ai un regard d'océan. Le cheveu très épais et long avant que je ne me les rase lorsque mon clan m'a banni. C'est la seule chose qui m'a longtemps distingué de mon frère jumeau Stefan qui, lui, les portait longs jusqu'à ce que nous nous retrouvions à l'âge de 17 ans. J'ai une corpulence de guerrier bâti pour les combats et une condition physique que mon immortalité a figé dans l'excellence. Grand, musclé et fort, je ne me suis jamais senti en danger avant ce jour où il a fondu sur moi dans une ruelle de l'antique cité égyptienne. Depuis lors, je ne me suis plus jamais senti vulnérable.

     
Caractère

       


     Ce constat en amène un autre: je ne redoute personne depuis que je suis devenu Immortel. Rien ne me paraît impossible ou inaccessible et ce que je veux, je le prends, depuis ce jour, que ce soit le pouvoir ou une femme. Je ne crains rien, pas même cette annonce messianique qui m'est parvenue. Qu'il vienne, s'il le souhaite. Que peut-il me prendre de plus : j'ai perdu mon frère et mon humanité. Mon éternité ? Qu'il vienne se battre ... Je n'attends que cela. Mais pour l'heure, j'ai d'autres préoccupations, bien réelles : le pouvoir ! Je veux que mon pouvoir soit reconnu sur toutes les Terres de l'Est, et que les Chasses soient reconnues et représentées au Cuerte Veche. Je laisse à la rigueur les Trônes du nouveau monde à ce Roi d'opérette qu'est Osbern , s'il sait se montrer digne et s'accorder alliance avec les Chasses de Louisiane et du Mexique. Je n'ai que faire de terres aussi lointaines et différentes de celle qui m'a vu naître, mais Paris sera mien et tombera dans mes bras la première, suivie bientôt de Londres, Lisbonne, Madrid et Rome dans laquelle j'entrerai en triomphateur des imposteurs qui défendent leur chère Église. Nous règnerons sur toutes les terres que notre cheval pourra parcourir et sur celles au delà de la petite Mer. Peut-être prendrais-je pour épouses les princesses les plus belles de ces royaumes car j'ai grand cœur à n'en décevoir aucune.

   


   
En savoir plus à mon sujet...

     

Maladies :Aucune à part sa dualité
   ✥Transformation : Un loup au pelage fauve
   ✥Groupe Sanguin : Personne ne sait
   ✥Famille : Lupu, Clan très ancien de Transylvanie dont les ramifications s'étendirent en Albanie, Moldavie et Bessarabie.
   ✥Origines : Fils de Basile Lupu, fils de la noblesse la plus ancienne de Moldavie et Catina Brasov, fille d'un riche négociant de Kiev, frère jumeau de Stefan Lupu (décédé). J'ai été banni du Clan Lupu après ma transformation puisque j'incarnais désormais pour eux l'ennemi héréditaire qu'ils combattaient depuis la nuit des temps.

       

     

     
Surnom : l'insaisissable...
     • Âge : 34 ans
     • Comment avez vous connu le forum ? : j'y étais déjà inscrit
     • Comment trouves-tu le forum ? : bien
   


     
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Darkan Lupu
Messages : 27
Date d'inscription : 30/08/2014
Darkan Lupu
MessageSujet: Re: Darkan Lupu Darkan Lupu EmptySam 30 Aoû - 1:55

 
 

 

 
 
En chacun de nous sommeille un héros

 
- Le Destin guide la vie d'un Homme. Un loup choisit son Destin. -


 

J'aurai dû grandir avec lui. Nous aurions dû partager les première bagarres, les filles, les champs de bataille et la fierté de nos parents et du Clan. Il n'en fut rien. Lorsque la naisseuse nous sortit du ventre de notre mère, elle eut un bon sourire en claquant les fesses de mon frère pour le faire prendre son premier souffle, mais il s'éteignit bien vite lorsque ce fut mon tour. C'est par le capitaine de la garde personnelle de Père que je le sus beaucoup plus tard. La sœur du brave homme était la naisseuse. Et cette bonne femme s'assombrit et détourna le petit être de la vision de notre mère pour le confier à son guerrier de frère bien embêté avec ce petit corps tout couvert de poils. Il m'a souvent narré sa perplexité face à cette bizarrerie de la nature. Le duvet était partout mais plus dense le long de la colonne vertébrale. Hormis cela, j'étais un nouveau né vigoureux et plutôt bien constitué. Il m'emmaillota et me porta chez une nourrice de ses maîtresses. Il la paya de sa solde pour acheter son silence. Sa résolution était prise et lui seul en connaissait la raison honteuse avec peut-être le guérisseur de son village qui était plus muet qu'une tombe. Émasculé lors d'une bataille, il se trouvait à trente cinq ans sans héritier et le vieux lui avait dit que " ça ne repousse pas! " Alors, s'il ne pouvait avoir de petit braillard, celui-là dont personne ne voudrait, ferait bien son affaire. Il attendrait de voir. Le poil ne faisait pas tout, et peut-être bien qu'il ne serait pas plus bête qu'un autre, ce petit.

De fait, un mois plus tard, mon sombre duvet tomba intégralement et laissa place à une peau de petit porcelet parfaitement rose et à de petits cheveux blonds. Et selon mon papa adoptif qui le voyait grandir au château, bien malin qui aurait pu me dissocier de Stefan si on nous avait mis côte à côte. Il y avait bien une différence mais elle n'était perceptible qu'une fois par mois. La nourrice évitait juste d'entrer dans ma chambre cette nuit-là, pour ne pas faire de cauchemars mais le mal était fait. Malgré l'affection qu'elle avait développée pour moi, elle se mit à me redouter chaque mois davantage, puis chaque année. De telle sorte que mon "père" sentant qu'elle allait trahir notre secret, dût se résoudre à lui trancher la gorge. Mais entre une maîtresse et son enfant, le choix fut vite fait. Elle fut en quelque sorte ma première victime. Cet homme, qui m'aimait comme un fils, fit tout son possible pour que je ne manque de rien. Mais je manquais du plus essentiel ... L'autre moitié de moi-même. Je dépérissais bien que devenant un adorable garçonnet. Dans le même temps, les maîtres, mes géniteurs, étaient confrontés au même souci avec leur fils Stefan. Pris de langueur et de mélancolie, il refusait de s'alimenter normalement et passait de longues heures à pleurer le nez à la fenêtre, observant la vaste forêt qui déroulait son manteau d'émeraude sombre au pied du château. Le vieux sage du village qui lui avait annoncé la fin de sa prolixité, expliqua au Capitaine qu'on ne pouvait dissocier le jour de la nuit. Cette énigme demeura longtemps hermétique au brave soldat jusqu'au jour où il assista à un phénomène étrange. J'étais allé cherché du bois pour le foyer de notre modeste maison lorsque je tombai en arrêt sur ... moi, accroupi près du tas de bûches sous l'appentis. Mon cri de surprise fit sortir mon père sur le pas de porte. Il me demanda si j'avais vu le diable et je heurtai sa cuisse musculeuse du haut de mes cinq ans.

C'était la première fois que nous nous trouvions face à face Stefan et moi, et après les interrogations, l'air méfiant et étonné, nous nous observions à la dérobée, dans cette pièce simple qui nous servait de salle à manger et de chambre commune à mon père et à moi. Je ne sus pas tout de suite ce qu'éprouvait Stefan alors. Je ne sus que plus tard lors de notre périple en Égypte, qu'il avait ressenti la même complétude, la même chaleur et le même sentiment de pouvoir enfin respirer normalement. Son cœur battait aussi fort dans sa poitrine que le mien et c'est naturellement que le même sourire se dessina sur nos lèvres. Mon père comprit que s'il taisait notre secret plus longtemps, aucun de nous ne serait jamais heureux et, faisant preuve d'un courage inouï, il allait avouer à son Seigneur et Maître qu'il lui avait menti et avait trahi sa confiance durant cinq ans. Mon géniteur aurait pu le faire mettre à mort sans que personne n'y trouve offense aux cieux. Il mesura plutôt la joie de son cher enfant d'avoir trouvé une raison d'être avide de vivre. Loin d'être complètement stupide, mes parents naturels comprirent bien la raison de la tristesse de Stefan et virent avec soulagement son appétit renaître et ses joues s'arrondir. Mon père fut donc épargné mais on ne se réjouit pas pour autant d'avoir deux fils et deux héritiers. Nous grandissions Stefan et moi, en force et en beauté. Nos cheveux blonds et bouclés tombant en cascade sur nos épaules de jeunes guerriers, notre teint diaphane et identique, tout laissait à penser que ma naissance avait été marquée par une hallucination frappant les personnes présentes autour du lit de ma mère. Il n'en était rien, bien sûr, mais celui qui m'avait sauvé n'avait avoué qu'un pan de la vérité et chaque mois, je devais disparaitre. La seule trace permanente de ma particularité était ce sillon de duvet blond qui couvrait ma colonne vertébrale de la naissance de mes fesses à ma nuque. Tant que je demeurai puceau, mon secret fut préservé. Il suffisait de prendre le bain mensuel en exigeant une parfaite intimité mais le plus souvent j'allais me laver dans l'anse d'un ruisseau qui courait à travers bois. Cela m'évitait de puer comme mes compagnons d'armes. J'y entraînais mon frère qui ne manquait pas de s'étonner de la seule chose qui nous différenciait.


L'âge avançant et les besoins aussi, nous étions deux joyeux princes qui découvraient les armes, les champs de bataille et les femmes... Stefan fut le premier à sauter le pas, n'étant pas porteur de ma "particularité". Je sentais confusément que les femmes causeraient ma perte. Père ne cessait de le répéter: " si tu la prends, tu l'égorges ensuite, pour qu'elle ne parle pas". Les premières fois, il le fit pour moi, ce qui me plongea dans un profond abattement, mélange de honte et de culpabilité. Je me résolus à le faire moi-même et une vague de criminalité sans précédent s'abattit sur la campagne environnante tandis qu'une sensation étrange était née puis avait grandi en moi. Le plaisir du coït était sublimé par la perspective de trancher une gorge et de voir un flot de sang écarlate en jaillir. L'inévitable se produisit pourtant. On finit par établir un lien entre la présence d'un bel ange blond et les filles égorgées dans les auberges ou les champs. L'erreur qui me perdit fut d'aller courtiser une fille qui avait de notoriété publique les faveurs de mon frère. Mais nous partagions presque tout à cette époque. Je me disais qu'en ne baissant que les braies et en gardant la chemise, elle n'y verrait que du feu. Malheureusement dans les ébats elle glissa sa main mignonnette sous le tissu et caressa mon dos... La suite, vous la connaissez....Ayant une réputation plus sulfureuse que moi et un lien connu avec la donzelle, Stefan fut suspecté le premier. Tout Seigneur qu'était Basile Lupu, il ne pouvait composer avec la colère montante du peuple. Mon frère fut mis au secret, autant pour sa sécurité que pour apaiser la populace. Je me contraignis à l'abstinence avec bien plus de mal que je n'aurais cru, malgré le souci que je nourrissais pour son sort. J'avais pris goût aux tueries et au sexe.

J'aurais pu continuer cela dit, car il aurait alors été innocenté autant qu'il le fut par la suite et je n'aurais pas eu à me priver durant tout ce temps. Les choses ne se calmaient pas, puisque les meurtres avaient cessé depuis que mon frère était enfermé. Le peuple se convainquit qu'il était le monstre. Je résolus de prouver le contraire et repris ma sombre besogne, non sans un plaisir très peu avouable. Bien évidemment la reprise des crimes sema le doute dans les esprits et me condamna. J'étais perdu, mais mon frère sauvé et libre. Je lus l'horreur dans ses yeux lorsqu'il me croisa dans les couloirs menant aux oubliettes et le mépris, la honte et la haine dans ceux de mon géniteur, la terreur dans ceux de ma mère qui de toute façon n'avait jamais eu voix au chapitre. On m'enchaîna et on arracha le dos de ma chemise pour me soumettre à la question. Je vous laisse imaginer la surprise du bourreau. Bien que j'eusse avoué avant que le fouet ne claque, ma culpabilité, on m'en asséna une trentaine sans que je crie, alors qu'un homme serait mort au dixième. Les fouets dans ce temps là et dans les contrées qui m'ont vu naître, voyez-vous, n'étaient pas en cuir ou même en nerf de bœuf, ce qui fait déjà très mal, mais faits de chaines et d'éperons métalliques. Leurs extrémités articulées s'enroule autour de vos membres, de vos courbes, et vous arrache des lambeaux de chair plus qu'elles ne vous lacèrent. Mon frère assista à la sentence, assis au côté de père, la place qui lui était reconnue. Son visage fut la dernière chose que je vis avant de m'évanouir. Cela m'épargna la triste mise à mort de mon protecteur, tombé en disgrâce une fois mon ignominie avérée. Cette exécution est encore ce qui me révolte le plus dans toute cette histoire. J'acceptai le bannissement, bien que j'eusse préféré la mort, mais on devait la juger trop douce pour moi, du moins était-ce ce que je pensai alors. J'appris plus tard la raison qui fit qu'on m'épargna. Je l'appris de mon propre frère.


On me chassa, on me bannit mais rien ne pouvait séparer deux frères qui s'étaient retrouvés une fois. Étonné que je fus épargné et simplement exilé, Stefan chercha à comprendre et exigea des réponses. Il avait 16 ans et était en âge de comprendre. Notre père lui révéla la malédiction qui pesait sur notre famille depuis toujours. J'en étais la réminiscence maudite après plusieurs générations de sommeil. Aucun remède, aucune trêve à espérer, la seule option était la mort mais elle ne pouvait pas être donnée par un humain et encore moins un membre de la famille. En me bannissant, notre père lâchait dans la nature un monstre sanguinaire et Stefan le lui fit remarquer. Il n'en avait cure, ce qu'il voulait, c'était éloigner la honte et éviter l'opprobre au Clan. Comme ses ancêtres avant lui, il bannit le fils porteur de la malédiction. Lorsque mon frère lui demanda s'il ne craignait pas ma vengeance, celui-ci eut une réponse qui affermit la décision de Stefan à me suivre dans mon exil. Il le regarda et ricana avant de lui expliquer que cela faisait partie de la malédiction: aucun Lupu ne pouvait en tuer un autre, même indirectement.


Stefan eut du mal à retrouver ma trace. Il y parvint néanmoins à Naples, juste avant que j'embarque à bord d'un navire en partance pour l’Égypte. Ensemble et heureux de nous retrouver, bien que des choses aient changé dans le regard que nous nous portions, nous écumâmes les terres sacrées du Nil et je crois que je fus plutôt sage car ici, je n'avais point à redouter d'être séparé de mon frère par la révélation de ma particularité. Elle amusa même quelques filles. Aussi n'avais-je qu'à éviter de fréquenter le beau sexe quand ce n'était pas la bonne nuit et je pouvais réfréner mes instincts grâce à Stefan qui me tempérait. Pour l'amour de lui, quand l'envie de sang devenait trop forte, j'allais chasser dans le désert quelque gazelle ou gros lézard, parfois un lion, ce qui me valut quelques succès. J'appris alors ce que mon frère avait lu dans un livre si ancien découvert dans un double fond de notre bibliothèque familiale. Stefan était très cultivé et avait appris le latin et le grec, alors que moi, je grandissais comme un valet de ferme sous le toit de mon sauveur. Mais je n'en concevais aucune amertume. Cet homme aurait dû me tuer, il en avait reçu l'ordre et il m'avait aimé, l'avait payé de sa vie. Et cela faisait naître en moi bien autre chose que de l'amertume. Mon frère m'expliqua que nous étions issus tous deux d'une très ancienne lignée qui avait vu le jour en des temps reculés où les ténèbres se déchainaient sur la Terre. Nos ancêtres faisaient partie de ces ténèbres qui investissaient le monde et anéantissaient les hommes. Ils étaient des monstres. Pour nous anéantir et repousser les nôtres dans les Ténèbres dont nous n'aurions jamais dû jaillir, furent envoyées des hordes lumineuses. Qui les envoya, nul ne le savait ou ceux qui avaient su un jour avaient oublié. La lutte fut d'une violence inouïe et sans merci des deux côtés, mais alors que nous allions être anéantis, les nuées étincelantes se muèrent en noirceur à leur tour. Il y eut certains d'entre nous pour s'en réjouir. Finalement l'Ombre avait bel et bien triomphé et corrompu la Lumière. Pourtant la rage et la détermination des cavaliers sanglants ne diminuèrent pas à notre égard, bien au contraire. Simplement, ils ne se contentaient plus de nous éliminer, nous, les monstres poilus, griffus et dentés de toutes sortes, ils s'en prenaient aussi aux humains. Nous partagions les mêmes proies. Ces nuées sombres envahissaient tout et croissaient comme des miasmes . C'est alors que les plus forts d'entre nous reçurent une visite et passèrent un pacte avec Lui. Si nous acceptions d'anéantir ces nuées d'Ombre, nous nous verrions dotés de la grâce des humains, nous pourrions vivre comme eux, au grand jour, et surtout proliférer en les contaminant comme le faisaient nos ennemis. Le marché semblait alléchant. De créatures souterraines et bestiales nous accédions à la beauté de ces fragiles humains la plupart du temps mais nous pouvions, nous devions, régner sur le monde et anéantir ceux qui nous traquaient depuis si longtemps lorsque nous nous transformions. Ainsi était le contrat. Mais ce contrat était un marché de dupes car nous ne sommes jamais arrivés à éradiquer ces créatures, juste à les contenir à grand peine, et à quel prix. Nous étions vulnérables la plupart du temps alors qu'eux pouvaient se transformer à volonté. Peu à peu notre race s'éteignit, ne laissant comme trace qu'une étrange malédiction qui frappait de temps en temps un membre sur des générations de loin en loin dans quelques familles de par le monde. C'était ce que j'étais. Le peu d'entre nous qui avaient survécu avaient été assimilés par les humains à force de croisements et à présent, les ténèbres ce n'était plus nous, mais ceux qu'on avait envoyés pour nous exterminer. Ils étaient partout. Et les hommes leurs proies, tout comme nous... Ils ... Je me demandais qui ce "ils" pouvait bien désigner. Je ne tardai pas à l'apprendre, quelques semaines après que Stefan m'eut confié sa terrible découverte.


Le vampire me repéra bien avant que je ne sente une odeur étrange et fauve, une odeur nouvelle que je sentis de nombreuses fois par la suite mais qui était, celle là, particulièrement forte, particulièrement ancienne. Je ne cherchai pas à me dérober lorsqu'il fondit sur nous. Je voulais juste sauver Stefan et lui donner l'opportunité de la fuite. Étrangement, notre agresseur se détourna de mon frère et se focalisa sur moi et au début, avec une violence inouïe. Je pensai sur l'instant qu'il voulait me déchiqueter, avant que le goût de mon sang ne lui donnât un autre désir. Il aima ce qu'il y but, les souvenirs, les sensations qu'il lui donna à vivre, et alors qu'il m'achevait, son étreinte n'avait plus rien d'enragée mais tout d'une voluptueuse morsure amoureuse. Je crus mourir durant une semaine même après qu'il m'eût ramené à la vie en me faisant boire le sien. Je restai dans la ruelle à agoniser et à me tordre de souffrance, tombant dans l'inconscience puis émergeant vaguement quelques instants pour prendre la mesure de ma douleur et de ma faim. Encore aujourd'hui la puissance de ce poison qu'il m'a fait absorber me donne des visions obsessionnelles et d'une rare violence, me laisse à voir des images que je n'arrive pas à identifier, des portes sur d'autres mondes qui me font devenir fou. A ce jour, je n'ai encore jamais vu un vampire souffrir comme j'ai souffert lors de sa transformation, excepté peut-être Constantin. Est ce dû à ma nature ? Peut-être à celle de mon Sire que je n'ai jamais revu alors qu'il avait pris possession de mon esprit des années durant ? Je n'ai pas eu la volonté de vérifier si cela se transmet de façon systématique, je n'ai souhaité aucun autre infant. Et j'aurai dû tuer le seul que j'ai créé par amour pour mon frère, depuis longtemps. Au lieu de cela, je me suis contenté de le faire enterrer vivant, comme si quelque chose retenait ma main. Et lorsque je me suis penché sur lui avant d'ensevelir ce que je croyais être son dernier souffle de vie, l'esprit de mon propre Sire qui m'avait hanté des années durant, s'échappa de mon corps et m'abandonna, me laissant un vide incommensurable au fond des entrailles. Où était-il parti ? Pourquoi m'avait-il rejeté et honni d'avoir enterré vivant mon propre Infant ? Ce sont des questions qui me hantent toujours mais les derniers événements qui surviennent et les prophéties de Mentis Irae les font resurgir au premier plan dans mon esprit et je sens obscurément que les réponses me seront bientôt données. Pour cela je dois prendre part à l'accomplissement des volontés de ce Messie. J'aurai peut-être enfin la clef de cette énigme qui me taraude: que suis je en vérité et quelle est ma place sur ce grand échiquier qui nous dépasse tous. Ce qui est certain, c'est que j'ai été faible pour la dernière fois de mon éternité en épargnant ce Basarab et je n'aurai de cesse de réparer cette faiblesse.


 
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Le Narrateur
Messages : 366
Date d'inscription : 06/08/2014
Le Narrateur
MessageSujet: Re: Darkan Lupu Darkan Lupu EmptyJeu 30 Oct - 13:59





ienvenue sur nos terres obscures où chaque recoin regorge de mystères et de dangers.

u as hâte de croquer quelques pauvres victimes ou bien de combattre les créatures de l’Ombre ? Avant cela, nous te demanderons de bien remplir ton profil, d’ouvrir une fiche de liens ICI et une fiche de sujets ICI pour ton personnage. Nous t’invitons aussi à faire toutes les demandes dont tu auras besoin pour ton jeu. Le Staff reste à ton écoute.

u as lu la Loi des Chroniques en arrivant et tu connais donc son contenu. Merci, pour le respect de tous, de t'y conformer en tout point lorsque tu partages notre terrain de jeu.

e flood, les jeux et la chatbox t’attendent pour faire connaissance avec notre communauté.

ous te souhaitons un très bon jeu parmi nous et au plaisir de croiser ta plume !



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Darkan Lupu

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